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dimanche, 05 juillet 2015

La chambre de François-René

 

 

 

 

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« Moi, j’étais niché dans une espèce de cellule isolée, au haut de la tourelle de l’escalier qui communiquait de la cour intérieure aux diverses parties du château. [...] »

 

 

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« La fenêtre de mon donjon s’ouvrait sur la cour intérieure ; le jour, j’avais en perspective les créneaux de la courtine opposée, où végétaient des scolopendres et croissait un prunier sauvage. Quelques martinets qui, durant l’été, s’enfonçaient en criant dans les trous des murs, étaient mes seuls compagnons. La nuit, je n’apercevais qu’un petit morceau du ciel et quelques étoiles. Lorsque la lune brillait et qu’elle s’abaissait à l’occident, j’en étais averti par ses rayons, qui venaient à mon lit au travers des carreaux losangés de la fenêtre. Des chouettes, voletant d’une tour à l’autre, passant et repassant entre la lune et moi, dessinaient sur mes rideaux l’ombre mobile de leurs ailes. Relégué dans l’endroit le plus désert, à l’ouverture des galeries, je ne perdais pas un murmure des ténèbres. Quelquefois, le vent semblait courir à pas légers ; quelquefois il laissait échapper des plaintes ; tout à coup, ma porte était ébranlée avec violence, les souterrains poussaient des mugissements, puis ces bruits expiraient pour recommencer encore. À quatre heures du matin, la voix du maître du château, appelant le valet de chambre à l’entrée des voûtes séculaires, se faisait entendre comme la voix du dernier fantôme de la nuit. Cette voix remplaçait pour moi la douce harmonie au son de laquelle le père de Montaigne éveillait son fils. »

 

(François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, Première Partie, Livre III.)

 

 La chambre à coucher de Chateaubriand, au château de Combourg,
en Ille-et-Vilaine,
photographies : février 2015.

 

 

 

samedi, 04 juillet 2015

De Paris à Combourg

 

 

 

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Table de travail de François-René de Chateaubriand à Paris,
transférée au
château de Combourg,
photographie : février 2015.

 

 

 

La vue sur le parc

 

 

 

 

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Sur l'escalier d'honneur du château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.

 

 

 

vendredi, 03 juillet 2015

Combourg

 

 

 

 

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Le château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
lieu de la jeunesse de François-René de Chateaubriand,
photographie : février 2015.

 

 

 

Si le château

 

 

 

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Le château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
lieu de la jeunesse de François-René de Chateaubriand,
photographie : février 2015.

 

 

Il est des châteaux qui sont d'extraordinaires et rêveuses pensées de pierre — on pénètre en leurs domaines comme on ouvre à nouveau les pages d'un livre aimé, et dont on se souvient. Le château de Combourg est l'une de ces pensées : des passages des Mémoires d'outre-tombe, lecture de ma jeunesse, me sont soudain, alors, revenus à la mémoire ainsi que jadis, à celle de Marcel, les dalles inégales du baptistère de Saint-Marc à Venise, lorsqu'il trébucha sur les pavés de la cour de l'hôtel de Guermantes. J'ai avancé vers la forteresse comme si j'étais en train de me pencher par-dessus mon épaule de jeune homme.

 

 

 

 

jeudi, 02 juillet 2015

L'approche du château

 

 

 

 

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Le château de Combourg (XIIe-XVe s.), en Ille-et-Vilaine,
lieu de la jeunesse de François-René de Chateaubriand,
photographie : février 2015.

 

 

 

Ouverture

 

 

 

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Détail des murailles du château de Fougères (XIIe-XVe s.),
en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.

 

 

 

 

mercredi, 01 juillet 2015

Le jardin sans foule — ou L'interlude caniculaire à Paris

 

 à Norbert.

 

 

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Le Palais du Luxembourg (XVIIe s.), à Paris,
par 39°C,

photographie de ce jour même, vers deux heures de l'après-midi.

 

 

 

Sept images pour un château sous un ciel changeant

 

 

 

 

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Les vestiges du château de Fougères (XIIe-XVe s.),
en Ille-et-Vilaine,
photographies : février 2015.

 

 

 

 

mardi, 30 juin 2015

Le ciel le soir

 

 

 

 

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Un champ, non loin de Vitré, en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.

 

 

 

La promenade du soir

 

 

 

 

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Non loin de Vitré, en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.

 

 

 

lundi, 29 juin 2015

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (64)

 

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 139. Un petit livre des Miracles de saint Germain, intitulé au commancement du premier fueillet : En cette table sont contenus les miracles que saint Germain fist durant sa vie et après sa mort ; couvert de veluyau échiqueté [dessiné comme un jeu d'échecs, en damier, orné de carrés de diverses couleurs] de plusieurs couleurs, à deux fermoers d'argent doré, en l’un desquels est saint Germain et en l'autre les armes de Mons._100 s. »

 

Ce livre, Miracula sancti Germani (Miracles de saint Germain), est un ouvrage en prose du poète, érudit, maître de l’abbaye Saint-Germain d’Auxerre et moine bénédictin Heiric d’Auxerre (841-vers 876), Heiricus Autissiodorensis (ou Altissiodorensis) pour les intimes, datant des alentours de 865. Il s'agit d'une hagiographie du saint, illustration et prétexte de la démonstration de l'excellence de l'abbaye Saint-Germain face à la cathédrale de la même ville. (Voir également ci-dessous.)

 

 

« 140. Un autre petit livre de la Vie de saint Germain d’Auxerre et de ses miracles, translaté en françois, couvert de cuir fauve, sans ais._15 s. »

 

Il s’agit de l’ouvrage précédent, augmenté d’une Vita sancti Germani (Vie de saint Germain), cette fois en vers, composée en 873-874 selon le vœu de Lothaire, fils de Charles le Chauve (qui fut abbé laïc de Saint-Germain d’Auxerre de 863 à 866). Heiric d'Auxerre reprend la Vie de saint Germain rédigée vers 480 (environ trente ans après la mort du saint) par un clerc de Lyon nommé Constance.

 

 

(à suivre.)

 

 

 

Château jaloux

 

 

 

 

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Le château de Champeaux (XVe-XVIe s.), en Ille-et-Vilaine,
de la route,

photographie : février 2015.

 

 

 

dimanche, 28 juin 2015

La salle profonde

 

 

 

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Salle Henri de la Trémoille, baron de Vitré (1598-1674),
au deuxième étage du château de Vitré,
en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.

 

 

 

samedi, 27 juin 2015

L'ombre de la rue

 

 

 

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Julien Chappée (1862-1957), La rue Ducoudray à Vitré (1904),
collection du château de Vitré,
en Ille-et-Vilaine,
photographie : février 2015.